Définition de BLAS, E

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DÉFINITIONS - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE - REMARQUE -

Prononciation : blâ-zé, zée

DÉFINITIONS

1
Un homme blasé. Un estomac blasé.
Vous ne ramènerez pas au vin de Bourgogne des gens blasés qui s'enivrent de mauvaise eau-de-vie
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Lettr. Touraille, 5 juill. 1774
Blasé par les voluptés.
Je frémis lorsque j'entends un de ces citoyens, blasé sur les plaisirs, se dire : je m'ennuie....
de Denis DIDEROT dans Ess. sur Claude, liv. II
Ainsi la pointe de la douleur est émoussée, non que le coeur soit blasé, non que l'âme soit aride....
de Anne Staël-Holstein, dite Mme DE STAËL dans Corinne, liv. II, ch. 4
Enfin, ivre, énervé, ne sachant plus que faire, Sans haine, sans amour, et toujours, ô misère ! Avant la fin du jour blasé du lendemain
de Victor HUGO dans Crépuscule, 13

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
BLASÉ. Les Blasés, titre d'une comédie de Forcalquier, 1740.

REMARQUE

1
Il paraîtrait, d'après la comédie de Forcalquier, que blasé commence seulement alors à être adopté avec la signification d'une maladie morale, DE LOMÉNIE, sur Mme de Rochefort, dans Rev. des Deux-Mondes, 1er févr. 1869, p. 689.

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